Janvier/Février

Mercredi 2 janvier, 1h
A sept heure trente, BB devrait venir se blottir contre moi, m’entourer de ses longues jambes après sa nuit de travail aux urgences. Notre amour s’amplifie de très prometteuse façon et je me sens en phase avec son âme et son corps.
De retour, depuis hier fin d’après-midi, de Chalon-sur-Saône après avoir passé la Saint-Sylvestre avec Karl, Estelle, Amélie (les deux jeunes filles rencontrées à Royan) et quelques-uns de leurs amis. L’éloignement de ma BB, de garde, et quelques insatisfactions ont provoqué et entretenu un passage ronchon lors de cette veillée. Karl a ressenti les mêmes choses et les critiques sur la fin de soirée se rejoignaient. Malgré tout, très heureux de retrouver les deux foliettes… chacune ayant une histoire sentimentale en cours.
Aucun signe de ma part aux gens du Nord.

Dimanche 13 janvier
La vie se poursuit en bonne phase avec BB, la plume rare par un tarissement de l’intérêt pour laisser des traces avortées.
Mon aventure gestionnaire apporte une dimension incomparable à mes argumentations sur la liberté d’entreprise et le débat sur la mondialisation.

Jeudi 24 janvier
Vague signe pour une fidélité littéraire en perdition. Mes semaines défilent et se partagent entre mes interventions pédagogiques via Acadomia, Forpro, Galien, et l’approfondissement de la douce relation avec BB.
Une résolution pour la rentrée 2002 : accentuer mes interventions auprès des bts en trouvant d’autres organismes de formation que Forpro sur Lyon, et surtout dénicher un directeur de thèse lyonnais pour entreprendre et mener à terme (cette fois) une thèse de lettres sur Paul Léautaud et son Journal littéraire selon un prisme à déterminer. Une phase constructive en perspective, et pas de risque de brouille avec l’auteur choisi !
Revu Elo samedi dernier qui a quelques problèmes de santé. Une complicité amicale suivie.

Samedi 16 février
Plus d’enclin à rédiger… Quelques passages furtifs suffiront à garder le lien et les traces nécessaires.
Jeudi soir, une première pour BB, et un délice pour moi : une Saint-Valentin partagée chez Fernand Duthion, restaurant gastronomique Les Grillons. Elle est vraiment agréable à vivre et notre intimité évolue favorablement.
Plus de contact avec le château, et cela me va parfaitement.
Projet de trouver d’autres organismes de formation pour des interventions en culture générale auprès de bts. J’abandonnerais alors les bac pro et les bep dont l’immaturité et parfois l’illettrisme ne me motivent pas. Je ferai de même pour l’institut Galien qui me prend trop de temps. Je pourrai ainsi lancer cette thèse, si un directeur l’accepte.
Eu Sandre ce jour au tél. : je suis le premier à savoir son projet de mariage avec son ami en juin prochain, et ce à l’étranger.
La vie s’écoule sans aspérité pour moi, une espèce de repos existentiel après avoir été tant sur la brèche.
La plume Waterman qui glisse sur cette page m’a été offerte par ma douce BB, elle se substitue ainsi à mon Shaeffer… Parfois l’impression de faire du remplissage ici… peut-être devrais-je revenir au commentaire de l’actualité. A suivre, peut-être…

Dimanche 17 février
Quelles que soient les critiques adressées à notre forme de régime, il faut tout de même le remettre en perspective. En Afghanistan le stade de football servait de lieu d’exécution : les Ben Laden and Cie, arrivistes et sanguinaires, en étaient les protagonistes. Chez nous, on utilise le Stade de France pour faire découvrir les jeux de glisse aux enfants de milieu modeste. Un univers de civilisation entre, non ? Alors que les défenseurs, affichés comme Dieudonné ou hypocrites comme nombre d’autres, du criminel Laden aillent s’immerger dans la barbarie qu’il défend.

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